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La Terre-Mère

Les Esséniens – comme tous les peuples animistes reliés à la Tradition primordiale – considèrent que la Terre, la planète sur laquelle nous marchons, est vivante et dotée d’une conscience, d’une âme. Elle est un visage de la Grande Maman, de la nature universelle que l’on nomme : « la Mère ».

Elle nous porte.

Elle nous nourrit.

Elle nous éduque en nous confrontant aux lois de l’existence.

Elle nous protège dans sa bulle accueillante, dans sa sphère intime.

Pourtant, bien souvent, nous ne lui prêtons pas vraiment attention. Nous vivons en permanence avec elle sans tisser de lien réel et nous nous isolons des mondes de la vie sans nous en apercevoir.

À ce sujet, le grand Archange Michaël explique, dans la première partie de son psaume n° 69 « Renoue le dialogue avec la Mère, la terre », versets 1 à 3 :

« La terre demande que les hommes et les femmes incarnés tissent un lien de Lumière conscient, une relation aimante, sage, vivante et magique avec elle.

La terre souffre de l’ignorance de l’homme vis-à-vis d’elle, de l’indifférence, du non-respect, de l’inattention vis-à-vis des arbres, des fleurs, des récoltes, de la végétation, des animaux, des paysages, des lieux, des roches. Elle veut entendre la parole de Lumière et de sagesse de l’homme s’adressant à elle dans la complicité et la douceur, elle veut sentir les regards, le lien et l’attention.

La terre dit qu’elle aime les hommes et aspire à les élever, les soutenir dans leur ascension spirituelle. Mais pour cela, l’homme doit recréer le lien, retrouver le chemin pour s’unir avec elle, entretenir le dialogue de respect et d’amour. »

Si tu souhaites activer ton lien avec la Terre-Mère, tu peux déjà t’approcher de l’idée et du ressenti qu’elle prend soin de toi – comme de chaque être – et qu’elle ne t’abandonne jamais.

Tu peux aussi prendre conscience qu’elle te protège du froid absolu de l’univers et des radiations brûlantes du soleil, qu’elle te permet de respirer grâce à son atmosphère, qu’elle t’abreuve grâce à l’eau qui parcourt son corps et qu’elle te nourrit des fruits et des plantes nés de son organisme.

En faisant cela, laisse naître en toi un sentiment de gratitude et de sécurité, car la Terre se trouve tout autour de toi et sous tes pieds.

Allons plus loin. N’y vois-tu pas une analogie avec la femme enceinte qui protège l’enfant qu’elle porte à l’intérieur de son propre ventre ? Cette maman apporte à son enfant l’oxygène, l’eau, la nourriture et la chaleur, toute la protection dont il a besoin pour vivre et se développer.

En réalité, d’un certain point de vue, la Terre est enceinte de l’humanité et de l’homme en devenir. Elle veut donner toutes les conditions à ses enfants pour se développer, naître et grandir, puis fleurir à un monde supérieur.

Pour la tradition de la Lumière, dans notre condition actuelle d’hommes et de femmes, nous ne sommes pas encore nés à nous-mêmes. Nous sommes sur un chemin de naissance. Nous devons naître de nouveau à une réalité plus grande, plus profonde et plus vaste et c’est ce que la Terre-Mère attend de nous.

Grâce à son amour de maman, à sa sagesse et à sa Tradition primordiale, encore appelée Essénienne, elle veut nous conduire vers le Père. Elle souhaite nous guider sur le chemin de la sagesse et de l’Initiation.

« Initiation » signifie commencement, naissance, renouvellement.

Extrait du chapitre 1 “la terre alchimique” du cours no 13 de l’École du coeur “les 4 éléments magiques – la Terre”, École Éssénienne.

La célébration de la vie, le temps de la beauté et de l’amour

Par le printemps, la nature nous offre d’être les témoins d’un tableau qui s’anime sous nos yeux, dans une mouvance irrépressible qui évolue dans la musique printanière ; c’est le grand mouvement de vie.  Il se déploie en un chant mélodieux, une fleur vibrante, un paysage enchanteur : c’est la naissance, l’émergence, l’explosion de la vie. Un foisonnement en lequel se révèle la Création en toutes ses ressources.

C’est la sortie du long sommeil de l’hibernation, de la léthargie hivernale, tant pour les animaux que pour les végétaux – les humains n’échappant pas à cette dynamique – où enfin chacun recouvre ses énergies et un environnement propice à ses activités, à son développement et sa reproduction.

En très peu de jours, la roue saisonnière tourne et le « miracle » de cette révolution se révèle à nos yeux. Les animaux sortent de leur repos hivernal, ils habitent à nouveau tous leurs espaces de vie, les oiseaux et les insectes emplissant de leur chant toute l’atmosphère. Ils vont bientôt faire naître leurs petits, qui bénéficieront de la chaleur et de l’abondance de nourriture, pour se renforcer et devenir adultes avant les grands froids. Les plantes quittent la terre, changent de dimension, s’expansent ; les fleurs vibrent de leur multitude de couleurs et offrent des parfums aux délices temporaires et inégalés.

La manifestation des éléments se réorganise : l’eau change sa forme, abandonnant la neige, le gel et le brouillard. Aspirée par les plantes, elle les nourrit et leur permet de s’élever vers leur destinée, le ciel. Le feu sort de sa cachette à travers une luminosité accrue.

Dans le mot « printemps » nous entendons « premier temps » : son pouvoir évocateur est celui de la naissance ou re-naissance, du retour du soleil dont la présence conditionne la réémergence des activités du vivant. Il est lié à la notion d’ouverture, de commencement.

Naissance à la pleine lumière, temps de la grande délivrance, en le printemps la Mère-Nature « donne le jour » à ses enfants, la création apparaît aux yeux de tous.

C’est le scénario de la vie qui se rejoue sous nos yeux. Le printemps résonne en tout notre être : il réveille et fait vibrer notre énergie de vie.

Nos sens, nos perceptions, sont extrêmement sollicités et exacerbés au printemps : ce qui contribue à nous faire sentir « plus vivants ».

C’est alors que la magie de la Nature fait advenir le miracle : le mariage de tous ses sons, couleurs, odeurs crée une profonde harmonie, qui nourrit et comble nos sens, à l’image d’une symphonie. Tout s’allie et s’assemble mystérieusement dans la grande mosaïque de la Création.

L’expression « être au printemps de sa vie » traduit cette force de la jeunesse.

Extrait du magnifique article ” Printemps, chant et enchantement de la Création” , paru dans le magazine “Lumière” les mystères du printemps, disponible sur ce site (voir onglet “Magazine Lumière” sur la page d’accueil).

Le muguet

Le 1er mai, il est coutume d’offrir un bouquet de muguet à ceux que l’on aime pour leur porter chance. C’est aussi la fête du bonheur.

La fleur du muguet, en forme de clochette, indique l’appel intérieur. Sa blancheur est symbole de candeur, d’innocence naïve ; pureté intérieure qui permet l’union avec l’âme et la lumière.

La candeur du muguet nous dévoile un chemin de rajeunissement, conduisant à une nouvelle naissance et manifestation de la vie, sans laquelle il est impossible de trouver le bonheur.

Ainsi dans la juste nature des choses, le travail est lié au bonheur. En notre monde, qui détourne les forces pour les mettre au service du monde de la matière et au service du corps, le travail est lui aussi détourné de son but véritable.

De même que nous pouvons nous mettre au service de notre être véritable et non pas seulement de notre personnalité, de notre égo, il serait magnifique qu’il en soit de même pour le travail. Le travail serait alors le moyen d’œuvrer pour cette quête et aussi le moyen de prendre soin des uns et des autres pour une vie saine et harmonieuse.

Extrait du magnifique article ” Les fêtes du printemps” , paru dans le magazine “Lumière” les mystères du printemps, disponible sur ce site (voir onglet “Magazine Lumière” sur la page d’accueil).

Tout prend naissance dans les mondes subtils

Tout ce que l’on peut voir est créé dans le monde subtil de l’eau.

Regardez, avant de venir sur terre, nous étions un fœtus, qui baignait dans de l’eau amniotique… Tout ce qu’une mère consomme comme aliments physiques et surtout subtils, tels que la qualité des pensées, des sentiments, des désirs qu’elle cultive en sa vie intérieure, s’imprime dans l’eau amniotique et nourrit le fœtus.

Pendant la période de gestation, la mère ne travaille pas seulement à former le corps physique de l’enfant, elle travaille également sur le germe que l’homme lui a donné en créant les conditions favorables ou défavorables à l’épanouissement des différentes caractéristiques contenues dans ce germe. L’identité de l’enfant auquel la mère donnera naissance dépendra de la matière pure ou impure qu’elle mettra à la disposition de l’enfant. Il est intéressant de noter que si les mères prenaient l’habitude de tenir le journal de leur grossesse, elles constateraient que leur enfant va d’une façon ou d’une autre répéter durant sa vie tous les états traversés par elle au cours des neuf mois de la gestation.

Au début, on ne voit donc pas que la maman est enceinte, puis progressivement apparaissent les changements physiques jusqu’à ce qu’un « monde » soit mis au monde, l’enfant apparaît. Derrière l’intelligence de la naissance se tient l’Archange Gabriel. Cet Archange est le Père de l’enfantement. Voilà ce qu’il dit : « L’homme a été créé par les 12 », c’est-à-dire le Zodiaque, ce que nous nommons le cercle de la Ronde des Archanges.

Regardons cela de plus près… La formation de l’homme s’est déroulée parallèlement à celle de l’univers. L’homme a été créé dans ce Zodiaque. En d’autres termes, l’ordre dans lequel le fœtus se développe au sein de sa maman est identique au Zodiaque ; chaque partie de son corps est en correspondance avec une constellation du Zodiaque.

Extrait du magnifique article ” l’Astrologie angélique” , paru dans le magazine “Lumière” les mystères de l’hiver, disponible sur ce site (voir onglet “Magazine Lumière” sur la page d’accueil).

Voeux de l’École Essénienne

A tous ceux qui lisent ces mots, d’où que vous veniez, l’École Essénienne vous souhaite de merveilleuses fêtes de fin d’année.

2023 a marqué l’éclosion de l’École Essénienne et nous vous remercions de tout cœur de l’accueil chaleureux que vous lui avez fait.

Nous vous souhaitons des fêtes de fin d’année emplies de Lumière, de Joie et d’Amour ! Que 2024 soit la promesse de découvertes, de partages et d’élévation et que cette nouvelle année soit bénéfique pour vous, vos proches et tous ceux qui vous entourent.

“Au crépuscule de l’année,

où le soleil disparait sur un horizon lointain,

où la lune est à son apogée,

une toute petite flamme demeure dans la cheminée.

Cette toute dernière lueur de vie attire bien des cœurs,

et leur chaleur autour de son foyer.

Alors, tous les membres de la grande famille

se regroupent pour attiser la petite flamme

par l’amour de leurs cœurs échangés.

Ainsi la flamme toute frêle grandit dans le foyer,

se fortifie, jusqu’à faire apparaître l’être de Noël,

qui apporte à chacun, sa part de Lumière et de réconfort,

avant la prochaine aube de la nouvelle année.

Ceci a de paradoxal que lorsque la Lumière devient toute petite,

c’est là qu’on la voit et la ressent le mieux.

Un joyeux Noël à tous et à chacun dans la petite flamme

qui demeure dans le foyer de vos cœurs.”

Bien à vous.

L’ensemble du collectif qui œuvre pour l’École Essénienne

Essénien

Dans la langue originelle de l’humanité, ESSENE signifiait celui qui étudie Dieu à travers toutes ses manifestations et qui prend soin de Lui en cultivant toutes les vertus de la Lumière, que les Esséniens ont appelées les « Anges ».

Dieu est le Bien commun. On peut aussi l’appeler l’intelligence universelle, omniprésente, omnisciente, omnipotente, car elle régit toute chose, elle est à l’origine de tout ce qui existe. L’Essénien prend soin du Bien commun, autant en lui en son for intérieur que dans le prendre soin de tous les règnes minéraux, végétaux, animaux et humains.
Ainsi, « Essénien » désigne un état de conscience et une façon d’être au monde qui ont toujours existés sur la terre et sont potentiellement présents dans tous les êtres humains, comme un germe divin et immortel.

L’Essénien est un être libre, en ce sens que sa vie est définie par ses choix libres et conscients. Sa volonté est de vivre avec son âme, prendre soin du divin en toute chose et communier avec la grande intelligence universelle, celle qui ne divise pas. C’est pour rendre cela possible qu’ont été créés la Ronde des Archanges, la Nation Essénienne, l’École Essénienne et les Villages Esséniens.

Sur l’arbre de l’humanité, les Esséniens sont à l’origine de tous les courants culturels et spirituels lumineux. La plupart de ces courants se sont ensuite cristallisés, jusqu’à devenir des religions ou des philosophies.
Ainsi, l’Essénisme n’est pas l’identification à un seul groupe culturel à un moment donné ou un autre de l’histoire, mais bien une façon d’être au monde qui a toujours existé en différentes époques et cultures sous différentes appellations.

Un Essénien n’est supérieur à aucun être. Il est essentiel pour lui d’étudier et de travailler sur lui de façon à retrouver le sens de sa présence sur terre et le lien à son origine divine. Il prend soin de la Mère Terre et de ses règnes ; pour lui, l’expérience de l’incarnation lui permet de devenir un être qui apprend à honorer les vertus angéliques et les vivifier dans sa vie.

Ouverture de l’École Essénienne

Un grand merci à Ludovic Dulac qui a réalisé ce dessin et l’a offert à L’École Essénienne pour son ouverture.

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